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 Arrêté du 29 janvier 2007

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MessageSujet: Arrêté du 29 janvier 2007   Arrêté du 29 janvier 2007 I_icon_minitimeMer 24 Oct - 21:46

Arrêté du 29 janvier 2007 fixant les dispositions relatives au piégeage des animauxclassés nuisibles en application de l’article L. 427-8 du code de l’environnement

La ministre de l’écologie et du développement durable,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L.427-8 et R.427-13 à R.427-17 ;
Vu l’arrêté du 1er août 1986 modifié relatif à divers procédés de chasse, de destruction des animaux nuisible et à la reprise du gibier vivant dans le but de repeuplement ;
Vu l’arrêté du 4 novembre 2003 modifié relatif à l’usage des appeaux et des appelants pour la chasse des oiseaux de passage et du gibier d’eau et pour la destruction des animaux nuisibles ;
Vu l’avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage en date du 20 mai 2005, Arrête :
Art.1.-La régulation par piégeage des populations animales en application des articles L.427-8 et R.427-13 à R.427-17 du code de l’environnement est soumise aux conditions prévues au présent arrêté.
CHAPITRE 1er
Catégories de pièges autorisés

Art.2.-Seul est autorisé, sous réserve des prescriptions particulières qui leur sont applicables, l’emploi des pièges des catégories suivantes :
1. Les boîtes à fauves et tous autre pièges ayant pour objet de capturer l’animal par contention dans espace clos sans le maintenir directement par une partie de son corps ;
2. Les pièges déclenchés par pression sur une palette ou par enlèvement d’un appât, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de tuer l’animal ;
3. Les collets munis d’un arrêtoir ;
4. Les pièges à lacet déclenchés par pression sur une palette, ou tout autre système de détente, et ayant pour objet de capturer l’animal par une partie de son corps, sans le tuer ;
5. Les pièges rustiques dits assommoirs perchés ;
6. les pièges n’appartenant pas aux catégories précédentes et ayant pour effet d’entraîner la mort de l’animal par noyade.
CHAPITRE 2
Homologation de certains pièges

Art.3.- L’emploi des pièges mentionnés au 2, 3, 4, et 6 de l’article 2 ci-dessus est subordonné à homologation d’un modèle présenté par le fabricant ou le distributeur.
L’homologation est prononcée par arrêté du ministre chargé de la chasse.
Les pièges doivent porter une marque distincte permettant l’identification du modèle.
Le refus d’homologation peu être fondé notamment sur les risques de blessures ou souffrances susceptibles d’être infligées aux animaux.
L’homologation de toute modèle peut être assortie de prescription d’emploi particulières fixées par arrêté ministériel. Elle peu être prononcée à titre provisoire pour une période déterminée de mise à l’essai.
Art.4.-Le retrait de l'homologation de tout modèle peut être prononcé par arrêté ministeriel, en fonction de l'évolution des techniques ou de la fréquence et de la gravité des souffrance et des blessures infligées aux animaux telles qu'elle sont constatées à l'usage.
CHAPITRE 3
Agrément des piégeurs

Art.5.-Toute personne qui utilise des pièges doit être agréée à cet effet par le préfet du département où elle est domiciliée. Cet agrément fait l’objet d’une attestation numérotée et est valable pour l’ensemble du territoire national.
Art.6.-L’agrément visé à l’article 5 ci-dessus est subordonné a la participation du piégeur concerné à une session de formation au piégeage organisée par l’office national de la chasse et de la faune sauvage, une fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs ou tout autre organisme habilité à cet effet par le préfet du département où se déroule la session.
Les programmes de formation font l’objet de protocoles établis par les organismes qui la dispensent et soumis à l’approbation du préfet.
La formation doit comporter au moins seize heures, avec la répartition horaire globale suivante :
- connaissance des espèces recherchées : quatre heures ;
- connaissance des différents type de pièges, de leur possibilités et condition d’utilisation : deux heures ;
- manipulation des pièges : quatre heures ;
- connaissance des mesures propres à diminuer les souffrance des animaux capturés : deux heures ;
- application des connaissances : quatre heures.
Sont dispensés de l’obligation de participer à une session pour être agréés :
- les lieutenants de louveterie ;
- les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ;
- les agents assermentés de l’Office national des forêts ;
- le titulaire d’un brevet de technicien agricole, option aménagement de l’espace, spécialité gestion de la faune sauvage, délivré par le ministre de l’agriculture.
Art.7.-Les piégeurs agréés sont tenus de marquer leurs pièges au numéro qui et leur est attribué par le préfet. Ils peuvent également utiliser les pièges identifiés par la marque de leur employeur ; mention en est faite dans la déclaration prévue à l’article 11 ci-après.
Il n’est pas exigé que la marque soit apparente lorsque le piège est tendu.
Art.8.-Les piégeurs agréés doivent tenir un relevé quotidien de leurs prises. Tous les piégeurs agréés envoient au préfet du département du lieu du piégeage, avant le 30 septembre de chaque année, un bilan annuel de leurs prises au 30 juin, y compris s’ils n’ont pas pratiqué le piégeage au cours de l’année cynégétique écoulée.
Ce bilan, établit le bilan des captures effectuées dans le département pour la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.
Art.9.-l’agrément est valable pour une durée illimitée. Il peut toutefois être suspendu, par décision motivée du préfet, pour une durée n’excédant pas cinq années, au cas où l’intéressé aurait contrevenu à une des disposition du présent arrêté ou se serait rendu coupable d’une infraction caractérisée aux disposition législatives ou réglementaires relative à la police de la chasse ou de la protection de la nature et après qu’il aura été en mesure de présenter ses observations.
Art.10.-Tout piégeur qui change définitivement de domicile doit en informer de préfet du département où il a obtenu l’agrément, à fin de radiation de la liste des piégeurs agréés du département, et le préfet de son nouveau département de résidence.
Si un piégeur agréé décide d’arrêter définitivement son activité, il doit en informer par écrit le préfet du département où il figure sur la liste départementale des piégeurs agréés.
CHAPITRE 4
Déclaration des opérations de piégeage

Art.11.-La pose de pièges doit faire l’objet, de la part du titulaire du droit de destruction ou de son délégué ou du piégeur chargé des opérations, d’une déclaration en mairie de la commune où est pratiqué le piégeage. La déclaration en mairie est préalable et au moins annuelle. Elle est valable jusqu’au 30 juin de l’année cynégétique en cours.
La déclaration doit indiquer l’identité, l’adresse et la qualité (propriétaire, possesseur, fermier) du déclarant détenteur du droit de destruction, l’identité, l’adresse et le numéro d’agrément du piégeur. Le maire fait publier un exemplaire de la déclaration à l’emplacement réservé aux affichages officiels et en remet un au déclarant, qui doit le présenter à toute demande des agents chargés de la police de la chasse.
Art.12.-Les déclarants son tenus de signaliser de manière apparente sur les chemins et voie d’accès les zones dans lesquelles sont tendus des pièges appartenant aux catégories 2 et 5 de l’article 2 ci-dessus.
CHAPITRE 5
Prescriptions générales pour le piégeage

Art.13.-Tous les pièges doivent être visités tous les matins, par le piégeur ou un préposé désigné par lui et à cet effet. Pour les pièges des catégories 3 et 4 de l’article 2 ci-dessus, cette visite doit intervenir au plus tard dans les deux heures qui suivent le lever du soleil.
La mise à mort des animaux capturés doit intervenir immédiatement et sans souffrance. En cas de capture accidentelle d’animaux non visés par l’article L.427-8 du code de l’environnement, ces animaux sont relâchés sur-le-champ.
Art.14.-Les boîtes à fauves et autre engins de la catégorie 1 de l’article 2 ci-dessus peuvent être placés en tous lieux.
L’utilisation d’appelants vivants des espèces d’oiseaux recherchées ou d’espèces d’animaux de basse-cour est autorisées dans les pièges de la catégorie 1 de l’article 2 ci-dessus dès lors qu’ils ne peuvent pas se trouver en contact immédiat avec l’animal à capturer ou capturé. Cette dernière disposition ne s’applique pas pour les appelants, de l’espèce recherchée, placés dans les cages à corvidés.
Art.15.-1 – Les pièges des catégories 2 et 5 de l’article 2 ci-dessus ne peuvent être tendu a moins de 200m des habitation des tiers et à moins de 50m des route et chemin ouverts au public.
2.-L’utilisation en coulée des pièges de catégorie 2 est interdite.
3.-Les pièges à œuf ne peuvent être tendus que de nuit ; ils doivent être détendus ou neutralisés dans les deux heures suivant le soleil. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas aux pièges placés en jardinet ou en caisse de telle sorte que l’œuf ne puisse être visible de l’extérieur.
4.- Les pièges en X peuvent être utilisés :
Premièrement : dans les marais et jusqu’à 200m des cours d’eau, des étangs ou des marais uniquement avec appât végétal, en cas d’utilisation d’un appât ;
Deuxièmement : A plus de 200m des cours d’eau, des étangs ou des marais
- en gueule de terrier et dans les bottes de paille et de foin ;
- au bois, dans une enceinte ménageant une ou des ouvertures d’une largeur inférieure ou égale à 15 cm ;
- dans une boîte ménageant une ou des ouvertures d’une largeur inférieure ou égales à 11cm x 11cm, pour les pièges de dimensions inférieures ou égales à 18cm x 18cm.
5.- les autre pièges peuvent faire l’objet de dispositions particulières figurants dans les arrêtés d’homologation.
Art.16.-Seul est autorisé l’emploi de collets, de fabrication industrielle ou artisanale, homologués dans les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus et destinés à la capture du renard.
Le diamètre minimal du câble utilisé doit être de 1.6mm.
L’arrêtoir doit être inamovible et disposé de façon à ménager à la boucle une circonférence minimale de 21cm pour éviter la strangulation des animaux.
L’utilisation de tout système de détente destiné à entraîner la mort des animaux par strangulation est interdite. Pour assurer le piégeage sélectif du renard, le collet, après mise en place, doit présenter une ouverture maximale de 20cm de diamètre, la partie basse de l’engin étant disposées à 18cm au moins et à 22cm au plus au-dessus du niveau du sol.
Toutefois, cette dernière disposition ne s’applique pas pour les collets placés en gueule de terrier de renard. De même, lors d’opérations de piégeage du renard à l’intérieur des bâtiments, cours et jardins, installations d’élevage et, d’une façon générale, dans les enclos attenant à l’habitation visés a l’article L.424-3 du code de l’environnement, les collets à arrêtoir peuvent être tendus directement sur le passage emprunté par l’animal sans tenir compte de la hauteur depuis le sol.
Art.17.-Le préfet, après avis de la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs et de La commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, peut autoriser par arrêté, dans tout ou partie du département, l’utilisation des pièges rustique dits >. Cet arrêté peut en limiter les conditions d’emploi, sans préjudice des dispositions des alinéas suivants. L’ouverture dans le sens vertical des assommoirs ne peut dépasser 25cm.
Les assommoirs perchés doivent être placés à une hauteur minimale de 1,50m du sol.
Art.18.-L’attache reliant le collet ou le lacet à un point fixe ou mobile doit comporter au moins deux émerillons permettant au piège d’accompagner les mouvement de l’animal capturé en évitant la torsion du collet ou du lacet.
CHAPITRE 6
Dispositions diverses

Art.19.- Le piégeage du sanglier est interdit.
Art.20.-L’utilisation de pièges à feu ou de batteries d’armes a feu est interdite
Art.21.-Les dispositions des articles 5 à 12 et 15 du présent arrêté ne sont pas applicables au piégeage à l’intérieur des bâtiments, cours et jardins, installations d’élevage et, d’une façon générale, aux enclos attenant à l’habitation visés au 1 de l’article L.424-3 du code de l’environnement. Lorsque au moins une opération de piégeage a été réalisée dans ces conditions au cours d’une année cynégétique (1er juillet-30 juin), le titulaire du droit de destruction adresse directement au préfet une attestation de piégeage indiquant l’identité, les coordonnées et la qualité (propriétaire, possesseur, fermier) du déclarant détenteur du droit de destruction, l’identité, l’adresse, le numéro d’agrément des piégeurs et le lieu de la capture et le nombre de captures par espèce au plus tard le 30 septembre suivant l’année cynégétique.
Art.22.-Les dispositions des articles 5 à 10 ne sont pas applicables aux personnes qui capturent les ragondins et les rats musqués au moyen de boîtes ou pièges cages.
Art.23.- Le présent arrêté entre en vigueur le 1er juillet 2007.
Art.24.-L’arrêté du 23 mai 1984 fixant les dispositions relatives au piégeage des populations animales est abrogé à compter du 1er juillet 2007.
Art.25.-Le directeur de la nature et des paysages est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Pour le ministre et par délégation
Le directeur de la nature et des paysages
J.-M. MICHEL
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MessageSujet: Re: Arrêté du 29 janvier 2007   Arrêté du 29 janvier 2007 I_icon_minitimeMer 24 Oct - 21:49

Suite:
Ce qui change a partir du 1er juillet 2007:


Chapitre 1: aucun modification
Chapitre 2: Art.3.- la référence à la commission d'homologation des pièges (ancien art.5 de l'arrêté du 23 mai 1984) est supprimée. C'est sans conséquance pour le piégeur.
Chapitre 3:Art.5.-désormais , l'agrément est obligatoire pour tous les type de pièges y compris ceux de la catégorie n°1 (boîtes à fauves)
Art.6.-Seul le piégeage du ragondin et du rat musqué à l'aide de boîte ou pièges cages est possibles sans agrément ainsi que le piégeage à l'interieur des bâtiments, cous et jardins, installations d'élevage et, d'une façon générale, aux enclos attenant à l'habitation (voir art.21)
Art.8.-le relevé quotidien des prises est prises est simplifié, puisque il n'est plus nécessaire d'avoir un registre coté et paraphé par le maire de la commune. Par ailleurs, le bilan est désormais réalisé par la commune et il n'est nécessaire de renseigner les pièges utilisés (nombre et catégorie) dans le bilan annuel.
Art.10.-l'art.10 est nouveau par rapport à l'ancienne version.
Chapitre 4:Art.11.- Désormais, il n'y a plus qu'une seul déclaration de piégeage au lieu de 4 dans l'arrêter du 23 mai 1984. ceci est néanmoins sans incidence sur le piégeur. En effet, c'etait la mairie qui envoyait un exemplaire au prefet et un exemplaire à la fédération. Cette >> est désormais abrogée.
Chapitre 5:Art.14.- appelants vivants: une précision est ajoutée sur le fait qu'il ne doit pas y avoir de contact entre l'appelant et l'animal capturé ou à capturer.
Art.15.- les pièges de la 5eme catégorie sont rajoutés dans cet art.15(distance au habitation, routes et chemins).
Un nouveau paragraphe est rajouté sur les conditions d'utilisation des pièges en X
Il n'est plus nécessaire d'avoir une formation spéciale pour pouvoir utiliser un collet. L'agrément donne désormais la possibilité d'utiliser ce piège. Le diamètre du câble est précisé.
Art.17.- la hauteur minimale pour placer un assommoir est précisée.
Art.18.- il faut maintenant deux émerillons au lieu d'un seul sur les collets et pièges à lacet.
Chapitre 6: dans le chapitre, les références aux pièges à mâchoires et au piège au poteau son supprimées.
Art.21.- il est toujours possible de pièger sans agrément dans ces conditions, à conditions de renvoyer l'attestation de piégeage, ainci que les renseignement demandés.
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